Samedi 25 mai : côté brésil

On s'est levé tôt ce matin pour reprendre un bus direction Puerto Iguazu. Je suis super content car je vais ENFIN revoir les CATARATAS, et peut-être mon hôtel en ruines.

Mais ça, c'est pour demain car cet après-midi, nous partons côté Brésil à Iguasu. Comme il est déjà tard (les douaniers nous ont retenu), il ne nous reste qu'une heure trente pour faire la visite… J'ai pour mission (encore une mission…) de servir de guide à maman et Emelun. Je les amène donc sur les passerelles et les sentiers pendant que papa prend toujours et encore des photos… Je lui ai trouvé un surnom : Japhotos ! Nous admirons donc les cascades au pas de course mais je sais que demain on les reverra. Papa traine toujours, on va rater notre bus ! Ouf, quand nous arrivons à la sortie, il n'est pas encore là mais arrive très vite…Heureusement que nous ne sommes pas descendu là où papa voulait aller !

Arrivés à Puerto Iguazu, nous partons pour la triple frontière. Avec maman, on ne comprend pas ce que nous explique papa et on choisit d'y aller à pied et de rentrer en taxi… Que c'est long ! Papa est devant avec Emelun sur le dos et à un moment, on ne le voit plus… On va se perdre si ça continue…Du coup, on arrive quand la nuit tombe presque. On a enfin rejoins papa et Emelun ! Papa nous dit que nous aurions dû prendre un taxi pour l'aller et le retour ; il aurait pu le dire quand même ! D'ici, on aperçoit deux pays (eh oui : triple frontière) : le Brésil et le Paraguay séparés de l'Argentine par deux fleuves : le Rio Parana et le Rio Iguazu. Nous nous baladons un peu, puis rentrons vers le centre de la ville en taxi. Comme il est tard et que nous n'avons pas encore mangé, il ne nous dépose pas à l'hôtel. Nous rentrerons à pied (encore !) après avoir mangé des pâtes puis une glace chez mon glacier favori : Grido.

Dimanche 26 mai : côté argentin

Emelun et moi nous sommes réveillés tôt ce matin même si nous nous sommes couchés tard. On va pouvoir partir après déjeuner pour les Cataratas ! Chouette !

Le propriétaire de l'hôtel nous conseille de prendre un taxi donc nous serons plus vite sur les lieux du parc. 

Arrivés là-bas, nous commençons notre visite par les passerelles basses. Des coatis viennent vers nous ; j'en caresse un (en fait, juste ma main quand il passe). Je ne recommencerais pas car il y a des panneaux montrant leur morsure et leur coup de griffes. Beurk ! Nous réservons un bateau pour l'ile de San Martin. Je n'y suis jamais allé donc je vais pouvoir la découvrir. Par contre, papa et maman réservent un bateau pour s'approcher des cascades mais moi et Emelun n'ont pas le droit d'y aller. Moins de 12 ans : INTERDIT. C'est injuste car j'y suis allé il y a deux ans et je n'avais même pas 9 ans !

Sur l'ile San Martin, nous montons sur une petite colline. Nous croisons des oiseaux avec lesquels je discute. Si, si, je siffle et ils me répondent… Depuis le haut, nous voyons la cascade San Martin. Waouh même si nous sommes un peu mouillés alors que j'ai mis mon imperméable. Ensuite, nous poursuivons le tour de l'ile avec des vues sur d'autres cascades dont la gorge du diable. De retour en bas, je joue avec Emelun sur le sable à trouver de jolis cailloux. Nous mettons même les pieds dans l'eau. Brrrrr, elle est un peu froide !

De retour sur l'autre rive, papa se prépare pour le bateau qui va sous les cascades. Nous restons avec maman à les regarder partir. Quand le bateau revient, les gens sont tous mouillés. Ih, ih, même papa ! Puis c'est au tour de maman. Elle met son imperméable et enlève son t-shirt  pour ne pas revenir trempée… D'où on les regarde, je m'amuse à faire un petit reportage vidéo. Maman me donnera ses impressions à son arrivée. Tiens, la voila d'ailleurs…le pantalon et le maillot de bain sont tout mouillés ! Ca fait bien rire Emelun, et moi aussi d'ailleurs !

Comme nous avons très faim (oui, encore !), nous allons chercher de quoi manger. Mais comme les coatis sautent sur toute la nourriture qu'ils voient, nous restons à l'intérieur. En sortant d'ailleurs, un coati a arraché un sac de nourriture à un monsieur et d'autres ont accourus. Il a dû leur laisser son repas ! Nous partons ensuite sur les passerelles hautes, puis prenons un train pour la gaorge du diable. Je suis impatient d'y aller même si je sais que je vais être à nouveau mouillé… Le seul problème est l'heure… Nous avons donné rendez-vous au taxi à 17 heures, il est déjà 16h et nous devons encore faire un tour de bateau. Papa essaye d'envoyer un sms au taxi mais il n'y a pas de réseau. Il nous laisse avancer et retourne en arrière pour en trouver. Nous saurons plus tard que le sms n'est pas parti… 

La gorge du diable est toujours aussi impressionnante : il y a beaucoup d'eau qui déboule et ça fait un gros nuage d'eau ! Je continue mon reportage mais pas trop longtemps car je ne veux pas mouiller mon appareil photos. Nous revenons en arrière le plus vite possible pour prendre un bateau pneumatique. Il nous ramène au départ du train mais ne peut pas aller plus loin car après, la rivière devient cascade ! On préfère descendre ici ! 

Comme le train n'est pas encore là (30 minutes d'attente),et qu'à pied, nous ne sommes qu'à dix minutes de marche, nous marchons jusqu'à l'entrée du parc. Je suis un peu déçu car nous n'avons pas eu le temps de retrouver le vieil hôtel abandonné que je voulais acheter il y a deux ans. Peut-être est-il en ruines, peut-être a-t'il été détruit ? En tous cas, quand nous arrivons, le taxi est là ; ça fait 1h45 qu'il nous attend, il n'a pas eu le message de papa !

petite vidéo à regarder :    

Vendredi 24 mai :

Nous avons passé la nuit dans le bus. Comme d'habitude, j'ai bien dormi ! Arrivés à San Ignacio, nous allons direct à l'hôtel poser nos bagages.

Aujourd'hui, pour faire plaisir à papa qui n'est jamais venu ici, nous visitons les missiones…

1ère mission (on a bien été obligé de l'accepter) : San Ignacio. C'est une mission jésuite assez grande. En son centre se trouve une place (centrale) où ils ont installés des bornes audio qui expliquent ce qu'il y a. Je m'amuse à en faire le tour, d'autant plus qu'on peut avoir les explications en français…

Quand on ressort de San Ignacio, j'ai tellement faim que nous nous installons en face dans un petit "restaurant". Pendant que nous mangeons, un petit chat s'approche. Il est très mignon et je m'amuse avec Emelun à le caresser. 

2ème mission : la cruz. Non, ça n'est pas une mission mais une grande croix dans laquelle on peut monter. En fait, c'est le chauffeur de taxi qui nous l'a conseillé. Arrivé là-bas,  on a commencé par un petit tour le long d'un sentier botanique - on n'a pas vu de lion ni d'oiseau mais c'était bien quand même - puis on est passé dans une serre à papillons. On a pu les voir en train de boire et manger et on a aussi vu des restes de chrysalide. C'est ce que j'ai aimé le plus même s'il n'y avait pas beaucoup de variétés… Pour finir, on a grimpé dans la croix. On aurait pu prendre un ascenseur mais il y a eu une coupure de courant juste avant notre montée ! Flute, on risque de rester coincé si elle se reproduit donc on doit monter à pied… Vraiment pas de chance ! C'était quand même bien car au fur et à mesure de notre montées, on a pu découvrir de nouvelles vues.

3ème mission : Santa Ana. Le chauffeur de taxi nous y dépose et repart. Il reviendra un peu plus tard nous chercher. Non, non, je ne rentrerai pas à pied ! En fait, il ne reste plus grand chose de la mission, sauf des ruines et un cimetière. Je le visite avec papa (même pas peur, enfin, un petit peu quand même…). C'est bizarre car certaines tombes dataient de 1972. ! Ensuite, nous avons visité les ruines et à un moment Emelun a fait des siennes : pouf, tétine disparue ! On a du tous la chercher…et c'est papa qui l'a trouvée près d'une réserve d'eau. Un peu de plus, et la tétine tombait dans l'eau ! Nous rentrons avec le taxi assez vite car j'aimerais bien voir un son et lumière à San Ignacio (en gardant bien sûr mes lunettes fortement accrochées sur mes yeux !)

Ouf, nous arrivons juste à temps pour laisser maman et Emelun à l'hôtel alors que je repars avec papa à la première mission. En fait, en plus des lumières et des sons, il y avait des images de personnages de l'époque projetées sur les ruines. J'ai adoré ! Par contre, à la fin, j'avais tellement faim que j'en ai eu mal au ventre ! Donc, dès qu'on est sorti, on est allé manger des ampanadas de jamon et queso (vous l'auriez deviné !).

vendredi 17 mai : anniversaire de Mauricio

Aujourd'hui, je suis invité à l'anniversaire d'un camarade de classe : Mauricio. Il devait avoir lieu mercredi mais il a été reporté à aujourd'hui. Je suis content car c'est le premier anniversaire que j'arrive à faire : j'ai été invité une autre fois mais nous étions partis en voyage… Dans le futur, car je suis voyant (non, je rigole !), je serai invité à un autre anniversaire (le soir en plus de 20h à 23h) mais je ne pourrai pas non plus y aller car on sera parti encore en voyage !

Papa et maman me récupèrent à la sortie de l'école et ils m'accompagnent pour 12h15 sur le lieu de l'anniversaire, pas très loin. On se rejoint tous dans la salle omnisport de Gonnet, pas celle de Bercy vous vous en doutiez !

Nous commençons par manger : pancho (hot dog argentin) et hamburger au menu. Miam ! Dommage pour Emelun qui voulait rester mais maman et papa n'on pas voulu…

Ensuite, on a joué tous ensemble : foot, balle au prisonnier façon argentin, petits jeux… En fait, non, quand on jouait au foot, les filles, elles, ont préféré danser. Les garçons ont même donné leur avis sur la fille qui dansait le mieux à leur goût. Sauf moi, qui était l'assistant (ou le français) de la sono et qui avait en charge de donner une note. Je leur ai mis 5 car les filles voulaient 10 et les garçons 0. J'ai pris la note entre les deux…. d'accord c'était exagéré !

A 16h, l'heure du départ théorique, on a rejoint la salle pour manger le gâteau. Maman et Emelun étaient déjà arrivés comme beaucoup de parents. Elle n'est pas à l'heure argentine (30 minutes minimum de retard ) ! Une fois le gâteau mangé, tout le monde est parti avec un petit sac de bonbons argentins (alfajores, barre de céréale…). C'est bizarre car ici, on n'ouvre pas les cadeaux devant les copains… C'est dommage car j'aurais bien aimé savoir si le Tintin que je lui ai offert lui a fait plaisir. 

En tous cas, j'ai passé une très bonne journée.

Samedi 27 avril :

Après 3 heures d'avion, nous voila arrivés en Patagonie, à El Calafate. Nous sommes presque le plus au sud de l'Argentine et du monde (juste Uchuaia et l'Antarctique plus bas, mais c'est tout). Du coup, il fait assez frois ici mais nous avons les gants et le bonnet et le froid sec n'est pas si désagréable.

Une remise nous amène à l'hôtel où une surprise nous attend : il y a une piscine dans l'hôtel ouverte de 17 h à 22h ! Chouette, vivement ce soir qu'on puisse se baigner ! et on a deux chambres séparées (mais qui communiquent par une porte). Donc il y a la chambre de papa et maman et NOTRE chambre, à moi et Emelun. On a même une clé !

Les affaires déposées, nous partons visiter la ville qui n'est pas très grande et réservons pour demain un tour en bateau dans le parc des glaciers.

Au retour, comme il est assez tard, je vais tout seul me baigner car Emelun est fatigué et il va dormir. Maman vient avec moi mais elle ne se baigne pas beaucoup car elle trouve l'eau trop froide alors qu'elle est très bonne ! Une famille avec trois enfants arrivent quelques temps après et je peux jouer avec eux jusqu'à 9 heures, heure prévue par maman pour sortir de la piscine ! Je serais bien resté encore un peu, moi !

Dimanche 28 avril :

C'est aujourd'hui qu'on va voir les glaciers ! Après un petit-déjeuner rapide, un mini-bus vient nous chercher pour partir au parc. En fait, il récupère des touristes et nous dépose à un bus beaucoup plus grand. 

A l'entrée du parc, nous faisons la queue pour prendre les billets afin d'accéder au bateau ; il faut encore attendre ! Emelun, lui, est tranquille dans les bras de maman ! Et moi, je dois attendre debout, c'est pas juste !

Ca y est, on est dans le bateau ! Comme il y a deux étages, je choisis d'être en haut car il y a la cabine du capitaine (et une télé qui indique notre position). Nous pouvons nous mettre tout devant, mais n'avons pas droit aux fenêtres : tout le monde s'est précipité et a placé des sacs pour réserver les places ! En fait, c'est pas très grave car les gens sortent pendant le voyage et nous pouvons ainsi accéder aux fenêtres ! 

Très rapidement, je sors moi aussi pour admirer les blocs de glace qui se sont détachés des glaciers. On n'en voit qu'une petite partie mais elle est déjà très grande. Leur couleur est vraiment très belle : un bleu très bleu !

Comme il fait vraiment très froid, je rentre pour me réchauffer dans le bateau et j'en profite pour jouer à la DS (oui, encore, mais j'ai un jeu star-wars à débloquer !).

Nous pouvons ainsi admirer au fur et à mesure du trajet divers glaciers, dont le plus grand et le plus beau : le Perito Moreno.

Nous ne restons pas très longtemps car il commence à pleuvoir. Je vais pouvoir continuer mon jeu… et filer dans la piscine ! J'y retrouve d'ailleurs mes copains d'hier. Mais cette fois, il y a Emelun avec moi. Maman ne se baigne pas, elle. Elle nous surveille depuis le transat !

Lundi 29 avril : 

Aujourd'hui, j'ai fait la connaissance de trois copains français (et lyonnais), super ! Je vous raconte ça plus tard…

Pour commencer la journée, nous sommes allés sur un site "préhistorique". Au bord du Lago Argentino, il y a des parois avec des dessins de mains (positif et négatif), de bonhommes…dessinés par des hommes préhistoriques. 

Ensuite, nous sommes partis revoir le Perito Moreno. Cette fois, depuis des passerelles. C'est mieux que depuis le bateau car on peut voir et entendre le glacier tomber. C'est d'ailleurs en fin de journée, en attendant qu'un gros bloc se sépare, qu'un monsieur nous a abordé. Dans le même temps, son fils et moi avons commencé à jouer à Star Wars. Nous sommes restés à jouer jusqu'à ce qu'il se mette à pleuvoir. Entre temps, beaucoup de blocs se sont détachés avec un bruit de tonnerre (écoutez le dernier audio, ce sont des blocs qui tombent). Nous sommes donc retournés tous ensemble au parking et maman a proposé d'aller boire quelque chose de chaud à la cafetèriat. Samuel (le papa) a laissé Merlin (le fils) pour aller chercher sa femme (Nathalie) et leur deux autres enfants (Betina et Niels). Ils étaient restés dans leur camping-car pour travailler… En guise de chocolat chaud, nous avons pris …une glace ! Pas celle toute bleue que nous venions d'admirer, mais une glace à l'eau aromatisée recouverte de "bonbons". Puis nos parents nous ont autorisé à sortir et nous avons joué à cache-cache. A 17h, il a fallu partir car le restaurant fermait. Dommage, c'était génial de pouvoir jouer avec mes nouveaux amis !

En rentrant, papa et maman décident de s'arrêter à un bar…de glace ! Nous rentrons à l'intérieur emmitouflés dans une grande cape, avec des gants. Et je peux boire du coca (je n'aime pas bien mais ils n'ont rien sans bulle) dans un verre …de glace ! C'est froid ! (si, si, plus que ma glace précédente), mais c'est marrant. En sortant, nous regardons les photos que deux photographes ont prises à l'intérieur, et papa et maman en achètent même une d'Emelun et une de moi.

Avant de rentrer à l'hôtel, on va manger une crêpe : jambon-fromage, comme d'habitude ! Miam, même si elles sont moins bonnes que celles de maman !

Mardi 30 avril : 

Après le petit déjeuner, nous partons (encore !). Plutôt que d'aller à El Chalten (maman trouve que ça fait beaucoup de voiture, ouf !), nous partons visiter une hacienda. Mais quand nous arrivons, elle est fermée ! Alors plutôt que de partir, papa et maman décident de marcher un peu ! Je devrais plutôt dire GRIMPER car ils ont décidé de monter à un promontoir… En fait, nous nous arrêtons (presque en haut) avec maman et Emelun car nous avons très faim ! Il est au moins 13 heures ! Papa, lui, poursuit la montée et nous retrouve un peu plus tard. Comme il fait assez froid, nous redescendons après avoir pris beaucoup de photos. Enfin, papa, car mon appareil n'a plus de batterie !

Nous reprenons la voiture et nous arrêtons au passage sur les bords du lac. Une idée de papa !

Enfin de retour à El Calafate, papa (encore !) décide d'aller visiter le parc ornithologique. Moi, j'aurai préféré rentrer me baigner à l'hôtel … D'autant plus, qu'il faut ENCORE marcher et qu'Emelun fait peur aux oiseaux en parlant trop fort !

De retour à l'hôtel après avoir mangé (papa doit rendre la voiture vers 20h), je peux quand même profiter de la piscine.

Mercredi 01 mai : les montagnes russes

Pas grand chose à dire de cette journée, sauf que j'ai failli mourir… Si, si ! En arrivant sur Buenos Aires, l'avion a fait une grosse chute, comme dans les montagnes russes ! J'ai eu très très peur ! Il parait qu'une tempête était en formation au-dessus de Buenos Aires et que l'avion s'est trouvé dans un trou d'air. Une dame a même crié très fort ! Sachant, en plus, qu'elle était plus grande que moi ! Je ne veux jamais reprendre l'avion sauf que je suis obligé pour rentrer en France !

Vendredi 19 avril : 

Aujourd'hui je vais à l'école avec mon appareil photo (camera). J'ai demandé hier l'autorisation à la directrice qui me l'a accordée. Vous allez donc pouvoir voir certains de mes amis et trois de mes professeurs (profesores) : 

• Roxana : mathématiques (matematica)
• Gabriela, Gabi (Gabrielle) : sciences naturelles et sociales / histoires (ciencas  naturales y sociales)
• Cecilvia (Sylvie) : pratique de langage  (practica del lenguaje)

Je vais un peu vous parler de l'école en Argentine.

D'abord, je n'ai classe que le matin (turno mañana), de 8h à 12h, du lundi au vendredi. Certains élèves choisissent d'y aller l'après-midi (turno tarde) ou alors toute la journée (activités "artistiques" l'après-midi).

Pas de vacances, sauf 15 jours en juillet et 2 mois en janvier et février. C'est dur quand on a pas l'habitude !

Chaque matin, en arrivant, on récite la oración de la bandera. Puis on rentre en classe. On a un emploi du temps comme au collège : plusieurs matières avec plusieurs profs. On reste toujours dans la même salle. Elle est bien moins belle qu'en France : tables un peu abimées, murs blancs un peu sales, un tableau noir et un tableau blanc. Un ordinateur vieux comme celui que mamie Cathy m'a donné, et même pire ! Mais il est réservé aux profs, enfin je crois...

Entre chaque heure de cours, 10 minutes de récré. J'ai le droit d'amener de la musique car je m'ennuyais…

On travaille sur un livre qui a toutes les matières principales, sauf l'anglais qui est à part.

Pour les évaluations, on paye les photocopies 50 centavos (8 centimes environ). Ma première de lenguaje a été catastrophique. Je n'ai rien su répondre… Mais ouf, je ne me suis pas fait gronder par maman et papa car je venais d'arriver et écrire en espagnol… Pour les autres matières, en fait, ça va. J'ai entre 7 - 9 sur 10.

La bibliothèque n'est ouverte que pendant certaines récrés et pour certaines classes. Elle est beaucoup plus petite qu'en France et n'a pas beaucoup de livres. Ces derniers sont rangés sur des étagères en fer, et eux-même ne sont pas très récents. Pour s'assoir, il y a une grande table avec des chaises autour ou alors par-terre. Pas de bande dessinées, de mangas… rien que des livres pour travailler ou presque !

En fait, on a beaucoup de chance en France ! Activités sportives entre midi et deux, foyer avec baby-foot, jeux de sociétés et bandes-dessinées, petits coins douillets à la bibliothèque… La récré est immense et il y a un terrain de foot. Ici, minuscule et on n'a pas le droit de jouer au foot (au pays du foot, incroyable, non ?)

Question devoirs, comme en France ! Il y en a plus ou moins selon les matières. On a du préparer par binôme un exposé sur les différentes matières. Moi, j'étais avec Alejo et on a fait les matières liquides. J'ai eu 10 sur 10 ! J'étais content (maman aussi car elle nous a aidé en écrivant en français une trame que la maman d'Alejo a traduit en espagnol !)

Voila, sinon rien de spécial...

Attention : la dernière photo vient de la maison de Lola (comme dit Émelun)

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Mes amis

Mes professeurs

Ma salle de classe

Les âneries d'Emelun...